Les fruits et les Malgaches

Madagascar est un pays privilégié en fruit. Les Malgaches consomment du fruit de leur mieux même si les beaux fruits ne sont pas à la portée de tout le monde. A la campagne, les paysans ont la chance d’en cultiver. Aussi, ils sont servis sur place, gratuitement. Notre pays est un pays tropical, deux saisons dominent, l’été et l’hiver et à chaque saison correspond des  fruits. En hiver … Suite de l’article d’Edmine et Michel

FruitsFruits à transformer en jus

Cameroun : déficit de production du manioc

Le manioc est le tubercule le plus consommé et le plus produit au Cameroun. Et pourtant, paradoxalement, le manque de ce produit fait perdre des milliards de Francs cfa au pays, comme le montre cet article de http://237online.com :

Si les trois quarts de la population camerounaise consomment ce tubercule, l’industrie camerounaise, elle, est en quête de 60 millions de tonnes de manioc pour l’autonomie du secteur agroalimentaire.
manioc

Sa présence régulière dans les marchés camerounais pourrait cacher la forte demande de manioc en termes de volume de consommation au Cameroun. Certes, les statistiques rendues publiques par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, indiquent que le Cameroun produit 19 millions de tonnes de manioc par an mais, la demande réelle en besoins de consommation domestique est évaluée à 50 millions de tonnes par an. Soit un déficit de 31 millions de tonnes par an. C’est que, la consommation directe (état brut, farine, tapioca etc. Ndlr) du manioc à l’échelle nationale concerne 75% de la population. Evaluée à 50 Fcfa le kilogramme à l’achat, cette denrée génère pas moins de 25 milliards Fcfa aux agriculteurs locaux. Pris sous cet angle, la consommation directe du manioc pourrait générer un peu plus de 60 milliards de Fcfa par an. Soit un manque à gagner de 35 milliards Fcfa en termes de contribution aux recettes commerciales domestiques. Suite…

Le haricot, une filière mal exploitée

La filière haricot, qui se trouve à la troisième place des cultures vivrières après le riz et le manioc à Madagascar, reste encore mal exploitée malgré sa forte potentialité à Madagascar.
De 140.000 tonnes par an au cours des années 60-80 à 36.000 tonnes en 1990, la production de haricot dans la Grande Ile a régressé d’une façon spectaculaire et la cause provient de la désorganisation de la production semencière, a indiqué le ministère malgache de l’Agriculture.
La régression de la production influe automatiquement sur l’exportation. En 1995, Madagascar a exporté 6.075 tonnes de haricot sec pour chuter de moitié en 2000 et à 730 tonnes seulement en 2009, a expliqué le ministère de tutelle. Suite …